Klimt, Hundertwasser et Schiele aux Baux de Provence.
« Klimt et Vienne, un siècle d’or et de couleurs »
Le spectacle « Klimt et Vienne, un siècle d’or et de couleurs » est un retour sur l’histoire de la peinture Autrichienne et plus spécialement dans la Vienne impériale de la fin du XIXe siècle, période qui a marqué le début de la peinture contemporaine. Klimt qui figure parmi les grands peintres décoratifs inspira nombreux artistes dont Egon Schiele et Fritz Hundertwasser qui accompagnent naturellement Klimt dans ce spectacle lumineux et envoûtant. Les photographies de ce spectacle ne sont pas destinées à montrer une reproduction fidèle des projections artistiques mais un essai de transposition de la sensation d’immersion dans les œuvres des artistes. Dans mon approche, le spectateur ne regarde pas un tableau, il fait partie intégrante de l’œuvre des artistes, il est immergé à la fois dans les images et dans le son.
Spectacle original de Gianfranco Iannuzzi, Renatto Gatto, Massimiliano Siccardi. Collaboration musicale de Luca Longobardi.
Spectacle du site des Carrières des Lumières (Les Baux de Provence). Création CULTURESPACE.
GUSTAV KLIMT (Baumgarten, 1862 – Vienne,1918)
EGON SCHIELE (Tulln an der donau, 1890 – Vienne, 1917)
FRIEDRICH HUNDERTWASSER (Vienne, 1928 – Queen elisabeth2, 2000)
Les Baux de Provence
Le village des Baux de Provence, situés dans le massif des Alpilles, est aujourd’hui classé parmi les plus beaux villages de France. Le nom de Baux-de-Provence provient de l’occitan baus (‘baws) selon la norme classique, en provençal baus selon la norme mistralienne, qui signifie « en aplomb », « falaise » ou « escarpement rocheux ». C’est en 1958 que les Les Baux deviennent Les Baux-de-Provence. La commune se nomme en occitan provençal Lei Bauç de Provènça ou Li Baus de Prouvènço selon Mistral. La bauxite, minerai d’aluminium, tient son nom de cette commune où elle fut exploitée pour la première fois, mais les Baux-de-Provence sont surtout connus pour ses carrières de calcaire. La tradition veut que Dante, subjugué par un tel décor, s’en soit inspiré pour décrire son Enfer dans la Divine Comédie. C’est en tout cas ici que Frédéric Mistral situe un des chapitres de Mireio et que Jean Cocteau trouve le décor de son film Le Testament d’Orphée. L’intérieur du site des carrières se prête bien aux conditions de spectacles son et lumières imaginés par Gianfranco Lannuzzi. Ce sont des spectacles immersifs dans lesquels le spectateur se situe au centre du spectacle, baigné de tous cotés par les projections sur les murs et la musique qui l’accompagne. Le qualificatif le plus proche pour ces spectacles d’art serait une féerie picturales et musicale. Projetées sur la presque totalité des murs et du sol de la carrière, l’enchantement commence dès la première seconde.
Les Baux de Provence (France) – 2014