Kopila, un orphelinat Népalais (3).

Les enfants en mission de l’orphelinat de Kopila (n° 3 de la trilogie).

Contact avec les partenaires et associations en bas de page. Ces enfants ont besoin de tout, aide matérielle, aide financière, soins médicaux. Nous remercions les personnes qui peuvent aider, de prendre contact directement avec les associations.

Ce troisième orphelinat, Kopila, représente le terme du travail que je m’étais imposé en hommage pour les enfants et le personnel dévoué qui s’occupent quotidiennement des établissements. Tous les enfants ont eu leur portrait, au total 29 enfants pour Kopila, 15 pour Helpless et 15 pur Gonkyap, soit au total 59 enfants. Ceci est peu comparé au nombre d’enfants susceptibles d’être dans les orphelinats soit à peu près 15 000 enfants en 2015 après le séisme.

Dans cet orphelinat comme dans les deux autres, les enfants participent aux tâches ménagères qui entrent dans le cadre de leur formation.


Même si ces enfants ont besoin d’aide urgente, il est nécessaire de ne pas le faire n’importe comment et les précautions de base sont nécessaires pour s’assurer que les aides arrivent bien au bon endroit. Merci pour ces enfants.

Katmandou (Népal)

Pour prendre contact avec les associations :

Inspire Nepal

  E-mail : info@inspirenepal.com
  Phone : +977-984-1614175

Galerie

Galerie pour les enfants de Kopila

« de 2 »

L’UNICEF renforce ses interventions de protection – Rapport de l’UNICEF de 2015.

L’UNICEF a alerté sur plusieurs problématiques concernant les enfants Népalais ayant subi encore beaucoup de pertes pendants les tremblements de terre. Au moins 245 enfants ont été interceptés avant d’être victimes de trafic et inutilement ou illégalement placés dans des foyers de protection de l’enfance, depuis le premier séisme qui a frappé le Népal il y a presque deux mois, indique l’UNICEF.

L’organisation pour l’enfance collabore avec le Ministère des affaires féminines, de l’enfance et de la protection sociale et la Commission centrale du bien-être des enfants (CCWB), ainsi que le Ministère de l’intérieur, la police népalaise et les Services de l’immigration afin de minimiser les risques de trafic à travers différentes mesures et une réaction immédiate.

« L’UNICEF craint une hausse des cas de trafic suite aux deux séismes», explique Tomoo Hozumi, représentant de l’UNICEF au Népal. « La perte des moyens de subsistance et les conditions de vie qui se dégradent permettent aux trafiquants de convaincre aisément les parents de laisser leurs enfants à ce qu’ils pensent être une vie meilleure. Les trafiquants promettent de leur fournir une éducation, des repas, et un meilleur avenir. Mais en réalité, beaucoup de ces enfants pourraient finir exploités et maltraités. »

Le trafic était monnaie courante au Népal, bien avant le séisme du 25 avril, avec une estimation de 12 000 enfants népalais victimes de trafic vers l’Inde chaque année, d’après une étude datant de 2001 par l’Organisation internationale du travail. Les jeunes filles qui ne tombent pas dans la prostitution sont susceptibles d’être vendues comme esclaves domestiques en Inde ou dans d’autres pays et les jeunes garçons contraints au travail forcé. Suite à des catastrophes telles que les séismes, le risque de trafic augmente.

Les familles peuvent aussi être facilement convaincues de placer leurs enfants dans des orphelinats à Katmandou et Pokhara, un phénomène qui a débuté après la guerre civile, avec des promesses de sécurité et d’éducation. Avant le séisme au Népal, environ 15 000 enfants vivaient dans des foyers, et étaient exposés à des risques d’adoptions mal encadrées, d’exploitation et de maltraitance. Plus de 85% de ces enfants ont au moins un parent vivant.

L’UNICEF a travaillé avec le Gouvernement népalais afin d’accélérer et renforcer l’action pour la prévention du trafic d’enfants.

L’UNICEF est aussi préoccupé par le « volontourisme des orphelinats » alors que beaucoup de familles dans le monde expriment leur souhait d’aider les enfants du Népal à travers l’adoption ou la visite d’orphelinats. « Dans certains cas, les enfants sont délibérément séparés de leur famille et placés dans des orphelinats afin d’être utilisés pour attirer des familles adoptantes, des bénévoles et des donateurs » a déclaré M. Hozumi. « Bien que beaucoup de bénévoles dans les orphelinats soient bien intentionnés, ils ne sont pas toujours conscients du fait qu’ils peuvent faire du mal aux enfants. De plus, les vérifications des profils des volontaires ne sont pas toujours effectuées, ce qui peut augmenter le risque d’exploitation et d’abus sexuel des enfants.

Afin de sensibiliser aux conséquences négatives du volontourisme des orphelinats, l’UNICEF a travaillé étroitement avec les secteurs du tourisme et du volontariat. 40 agences nationales et internationales qui recrutent des volontaires pour les orphelinats au Népal ont été identifiées et encouragées à interrompre leurs programmes de volontariat. Huit d’entre elles ont déjà suspendu leurs programmes au Népal.

« Reconstruire les communautés rurales et maintenir les familles unies est le meilleur moyen d’aider les enfants au Népal à se remettre du séisme » a conclu Tomoo Hozumi.

UNICEF France3, rue Duguay-Trouin75282 Paris cedex 06www.unicef.fr

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